Il n’est pas rare de constater l’échouage d’animaux marins sur nos plages. Ces événements sont de plus en plus fréquents, comme en témoigne la hausse significative des échouages de mammifères marins au cours des dernières années. En 2021, les côtes bigoudènes ont enregistré 124 échouages, soit plus du double par rapport à une décennie auparavant. Les raisons de ces échouages sont diverses, allant des captures accidentelles par des engins de pêche aux influences complexes des courants marins. Face à cette réalité, il est crucial d’adopter des précautions adéquates et de respecter une marche à suivre bien définie afin de préserver la sécurité des individus et de contribuer aux efforts de préservation de la faune marine.
Que faire si l’on constate un échouage de mammifère marin (vivant ou mort) ?
Les échouages constituent une source de données et de prélèvements biologiques qui renseignent sur l’état de santé des mammifères marins et de leur environnement. En tant que coordinateur du Réseau National Echouages, l’observatoire PELAGIS récolte ainsi toutes les données d’observation, c’est pourquoi l’échouage de mammifères marins doit suivre un processus bien défini.
Si vous découvrez sur la plage un animal mort ou vivant :
1- Ne touchez pas l’animal afin d’éviter tout risque de transmision de maladie et/ou de morsure
2- restez à distance et signalez le lieu, l’espèce, la taille et l’état de l’animal à l’observatoire PELAGIS au 05.46.44.99.10 (service disponible 24h/24h).
3 – Un correspondant du Réseau National Echouage viendra examiner l’animal
Selon les conclusions du correspondant, l’animal sera soit
- enlevé par les services de la commune et envoyé à l’équarissage
- remis à l’eau si nécessaire sous la coordination du RNE et en lien avec les services de la commune
Important : les phoques n’ont pas impérativement besoin d’être dans l’eau pour survivre. Ils passent la moitié de leur temps à terre, pour se reposer, se reproduire et muer. Seuls les jeunes individus fatigués, amaigris ou blessés sont réellement en situtation de détresse. La présence d’un phoque sur une plage est donc naturelle.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site internet de l’observatoire PELAGIS www.observatoire-pelagis.cnrs.fr